Le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Samir Cheffi, a déclaré que son organisation est concernée par les prochaines élections et, de fait, elle sortira de sa “neutralité”, afin de faire face aux politiques hostiles aux aspirations du peuple et de consacrer une vraie démocratie.
Lors d’une rencontre des cadres syndicaux, tenue à Béja, samedi 29 décembre, Cheffi a également appelé toutes les structures à se mobiliser pour la grève du 17 janvier 2019 dans le secteur public et la fonction publique.
Concernant le volet de l’enseignement secondaire, il a souligné que l’UGTT n’acceptera de porter atteinte à l’unité de ses structures et de diaboliser les enseignants, rappelant que le secrétaire général de la centrale syndicale et ses dirigeants œuvrent à trouver une solution.
Il a, d’autre part, indiqué que l’UGTT soutient tous les mouvements de protestation pacifiques, et qu’elle œuvrera toujours à préserver le secteur public dont l’éducation publique.
Le représentant de l’Union régionale du travail de Béja, Abdelhamid Cherif a indiqué que la prochaine bataille de l’UGTT sera législative et portera sur la révision de la loi sur la fonction publique, des conventions collectives sectorielles et du code du travail.