L’Union général tunisienne du travail (UGTT) prépare activement sa grève générale prévue le 17 janvier 2019 ainsi que pour la période post-grève, et ce en dépit de la poursuite du dialogue avec le gouvernement en vue d’apaiser les tensions.
En clair, cette grève a toutes les chances d’avoir lieu.
C’est ce qu’a indiqué, samedi 29 décembre, le secrétaire général adjoint chargé de la couverture sociale, de la santé et de la sécurité professionnelle, à l’UGTT, qui participait aux travaux de la Commission administrative de l’Union régionale du travail à Kébili.
Il a ajouté que l’aggravation des tensions reflète l’échec du gouvernement qui “s’oppose aux augmentations salariales dans la fonction publique sous prétexte d’éviter toute pression de pays bailleurs de fonds”.
Cette position témoigne de la dépendance de la décision tunisienne aux directives émanant de l’extérieur, selon lui.
Tout en admettant que l’augmentation salariale, quel que soit son montant, ne peut pas préserver le pouvoir d’achat des fonctionnaires qui s’est détérioré ces derniers années, il souligne tout de même qu’elle consacre le droit des travailleurs à l’augmentation à l’instar du reste des salariés bénéficiaires.