Les employés de l’usine Bic de Vannes sont remontés à bloc contre le management de leur entreprise. Pourquoi ? La société, spécialisée dans le stylo, devrait fermer son site de Vannes, dans le Morbihan, probablement avant l’été 2019. Et une partie de sa production sera délocalisée en Tunisie, plus précisément à Bizerte, où la marque possède déjà un site de production. Ce qui entraînera bien évidemment le licenciement de la plupart des employés, selon les médias français.
Et si les employés sont en colère, c’est parce que, disent-ils, «Bic est largement bénéficiaire», et donc cette opération de délocalisation ne vise ni plus moins que «d’augmenter ses marges bénéficiaires».
De son côté, le site spécialiste des économies du pourtour méditerranéen, econostrum, “enfonce“ un peu plus le clou, en soulignant que ce sont les Tunisiens qui seraient les gagnants de cette opération. Mais il faut bien reconnaître que les Tunisiens n’ont pas “volé“ ce choix du management de Bic porté sur eux, car «l’usine de Bizerte est la première usine verte du groupe dans le monde…», de ce fait logiquement le site de Bizerte «… reprendra 80% de la production de Vannes, notamment les stylos Atlantis et Velocity».