“Le taux de croissance en Tunisie devrait s’établir à 2,9% en 2019, grâce aux réformes entreprises et à l’amélioration de l’activité touristique”. C’est en touts ce qui ressort du rapport “Perspectives pour l’économie mondiale”, que vient de publier la Banque mondiale (BM). Cette croissance devrait de 3,4% en 2020 et 3,6% en 2021, selon les prévisions de l’institution de Breton Woods.
S’agissant des résultats pour 2018, la BM souligne qu’”une récolte agricole abondante et une conjoncture touristique favorable ont contribué à stimuler la croissance en Tunisie en 2018, que l’on estime avoir atteint 2,6%”.
Même constat pour le Maroc, dont la croissance s’établirait à 3,2%.
La Banque mondiale considère, aussi, que le niveau élevé de la dette extérieure libellée en devises dans certains pays importateurs de pétrole (le cas de la Tunisie) donne à penser que ceux-ci risquent de souffrir d’une forte appréciation du dollar américain.
Pour l’Egypte, la Banque table sur une croissance importante de 5,6%, durant l’année 2019, favorisée par l’amélioration de l’activité touristique et de l’industrie du gaz naturel.
Selon les estimations de l’institution financière mondiale, “la croissance dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord s’est améliorée en 2018, pour atteindre un taux de 1,7%, grâce à l’accélération de l’activité à la fois dans les pays exportateurs et importateurs de pétrole”.
En 2019, elle s’attend à une croissance de l’ordre de 1,9% dans la région MENA, favorisée par des facteurs intérieurs, telles les réformes des politiques publiques notamment, et ce “en dépit du ralentissement du commerce international et du durcissement des conditions de financement extérieur”.
“Ces prévisions reposent sur le double postulat que les tensions géopolitiques ne s’intensifient pas et que les conflits affectant certaines économies auront des répercussions limitées sur le reste de la région”, note la BM.