L’Assemblée de représentants du peuple (ARP) a adopté, mardi 15 janvier, un accord de crédit conclu entre la Tunisie et la Banque internationale de reconstruction et de développement (BIRD), de 81,2 millions euros.
“Ce crédit, qui servira pour le financement du projet d’appui à la qualité du système éducatif au niveau de l’enseignement primaire,facilitera l’inscription de près de 4.000 enfants âgés de moins de 6 ans en classes préparatoires, durant les quatre prochaines années”. C’est ce qu’a indiqué le ministre de Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Zied Ladhari.
Le projet vise à élargir le nombre de bénéficiaires de l’enseignement pré-scolaire et à renforcer les acquis des enfants dans les matières de lecture et des mathématiques, ainsi qu’à améliorer les acquis des enseignants, la gestion des écoles et l’évaluation des élèves.
Ce projet a aussi pour objectif l’amélioration des conditions de la scolarité dans les écoles primaires, la généralisation de l’année préparatoire dans les délégations prioritaires et la lutte contre l’abandon scolaire qui concerne annuellement plus de 100.000 élèves, selon le ministre.
Reconnu les inégalités entre les régions en matière de qualité de l’éducation, Ladhari a expliqué que ledit prêt servira à les atténuer. Car, dit-il, un dollar investi au profit des nouvelles générations générera un retour sur investissement de 17 dollars.
Ce prêt bénéficiera à 9.000 enfants dont l’âge est inférieur à 6 ans, répartis sur 31 délégations dans 12 gouvernorats dont Kasserine, Kairouan, Bizerte, Jendouba, Mahdia et Tataouine.
Les établissements bénéficiaires ont été identifiés selon des critères scientifiques ayant trait au niveau de développement et aux taux de scolarité.
Ainsi, 250 écoles ont été retenues pour bénéficier de projets de création d’espaces dédiés à l’année préparatoire et des projets de réhabilitation et de rénovation.
Zied Ladhari a également indiqué que le nombre d’élèves atteindra les 800.000 durant les prochaines années, réitérant l’engagement du gouvernement à améliorer la qualité de l’éducation.