Ce jeudi 17 janvier, jour de grève générale dans la fonction publique et soutenue par le secteur public décidée par l’UGTT, l’aéroport international de Tunis-Carthage a été complètement paralysé.Â
De ce fait, tous les vols aériens à partir de et vers la Tunisie ont été annulés, à l’exception d’un seul vol transportant les supporters du club africain, lequel a décollé le matin à bord d’un avion de Tunisair vers le Caire.
Tiens, une exception pour des gens qui partent pour applaudir, on s’en fout pour les autres dont le rendement économique est utile pour le pays! C’est en Tunisie seulement que l’on peut remarquer. La révolution est passée par-là .
Un ralentissement de l’activité était perceptible devant la porte principale de l’aéroport, en absence des voyageurs qui se sont rassemblés devant les bureaux de TUNISAIR pour protester contre l’annulation de leurs vols.
Selon un communiqué de de la compagnie publié mercredi 16 courant, la compagnie avait assuré qu’elle facilitera plusieurs vols de et vers la Tunisie, comptant sur la réussite de la décision de réquisition prise par le chef du gouvernement, Youssef Chahed, sauf que les choses ne se sont pas passées comme prévu.
Ainsi, les bureaux de Tunisair étaient vides dans l’aéroport de Tunis-Carthage, en l’absence des fonctionnaires décidés à mener la grève générale.
Par ailleurs, la décision de réquisition de certains agents des ministères et établissements publics, pour rendre un minimum des services, n’a pas réussi dans l’aéroport de Tunis-Carthage.
Un état de perturbation s’est manifesté parmi les voyageurs assis par terre devant les agences commerciales des compagnies de vol dans l’attente de recevoir un renseignement ou une information.
Jormanou, un jeune tunisien de nationalité italienne, criait, furieux de l’absence des responsables pour lui fournir des renseignements sur son vol programmé vers Palerme. Il affirme avoir reçu une confirmation de l’agence commerciale de Tunisiar que son vol est maintenu à son horaire prévu. Mais, une fois, arrivé tôt le matin, comme le reste des voyageurs qui n’ont pas été informés de l’annulation de leurs vols aujourd’hui, il a été choqué de l’annulation du sien vers l’Italie, en raison de l’échec de la décision du gouvernement de procéder à la réquisition des agents et le refus des agents de l’Office de l’aviation civile et des aéroports (OACA) de travailler.
Les écrans d’affichage des vols annonçaient l’annulation des vols, révélant l’ampleur des atteintes portées aux voyageurs qui se sont plaints du manque de respect à leur égard et de l’absence d’informations.
Idem pour Said Laabidi sidéré par l’annulation de son vol prévu pour 10 h vers Nice (France), ce qui va le priver, a-t-il dit, de l’obtention d’une aide sociale s’il ne s’y rend pas aujourd’hui ou demain au plus tard.
Bien que Tunisair ait annoncé à ses clients qu’ils auront la possibilité de modifier leurs horaires, durant une semaine et sans frais, Laabidi a souligné que les billets auraient dû être remplacés, aujourd’hui même, sur les lieux afin que les voyageurs n’aient pas à subir les contraintes du déplacement.