“Nous ambitionnons de construire un parti démocratiquement fort qui soit présent dans toutes les régions”, a déclaré, dimanche 20 janvier à Nabeul, Slim Azzabi, ancien directeur du cabinet présidentiel et l’une des figures du nouveau projet politique, proche du chef du gouvernement.
S’exprimant lors d’une réunion, Azzabi a ajouté que l’évaluation de l’expérience de la pratique du pouvoir, faite par les composantes de ce nouveau projet politique, a permis de montrer que l’objectif ultime n’est pas de conquérir le pouvoir, mais de réussir dans l’exercice du pouvoir.
Pour réussir, il faudrait mettre en place un parti démocratiquement fort comprenant des conseillers municipaux, des cadres, des ministres, un groupe parlementaire et gardant un contact permanent avec la base militante partisane dans les régions.
“Il nous faut tourner la page du passé et n’en tirer que les points positifs (…) nous avons besoin d’un projet rassembleur”, a-t-il relevé.
La série de réunions régionales (16 dans différents gouvernorats) sera couronnée par une réunion à Monastir qui rassemblera tous les cadres ayant participé aux multiples réunions et conférences.
La réunion de Monastir sera consacrée à la conception d’un nouveau projet politique clair avec des programmes réalisables, a-t-il dit.
Evoquant les critiques dont fait l’objet le nouveau projet politique, Azzabi a déclaré que les membres de ce projet politique n’accordent “aucune importance aux propos diffamatoires” et “ne sont nullement pour l’exclusion”.
“Les destouriens sont les bienvenus au sein de ce projet (…) nous allons nous employer à la reconstruction avec toutes les forces politiques avec lesquelles nous partageons la même vision”.
La réunion de Nabeul s’inscrit dans le cadre d’une série de réunions régionales organisées par le groupe parlementaire de la Coalition nationale et d’anciens dirigeants de Nidaa Tounes, d’anciens partisans d’Afek Tounes, de Machrou Tounes et d’indépendants.