Néji Jalloul, membre du bureau politique de Nidaa Tounès, affirme que son parti fera un retour en force lors des prochaines élections. Conçu comme projet national, Nidaa Tounès est capable de remporter les élections à la faveur de ses orientations et de son projet, a-t-il ajouté.
Selon lui, il n’y a pas moyen de gouverner avec l’islam politique et que le prochain congrès de Nidaa revêt un caractère décisif. Il est ouvert à tous les membres du parti sans exclusion pour asseoir une plateforme d’alliances en harmonie avec les principes du mouvement en tant que parti centriste.
Ce qui contredit les propos d’un autre membre du parti qui n’exclut pas une alliance avec Ennahdha.
Lire aussi: Tunisie : Un rapprochement entre la Coalition nationale et Ennahdha n’est pas à exclure
Présidant dimanche 20 janvier une rencontre dans le cadre des préparatifs pour le prochain congrès à la Manouba réunissant les militants du mouvements et ses conseillers municipaux, Jailloul a souligné que Nidaa Tounès ne mourra pas malgré les soubresauts successifs et que son projet national et la cohésion de base et son référentiel militant s’inscrivant dans la continuité du mouvement national sont autant de facteurs qui permettront au parti de remporter les prochaines élections.
Le projet politique que le mouvement œuvre à reconstruire lors des différentes rencontres régionales se base sur le dépassement des erreurs du passé, à savoir partager le pouvoir avec l’islam politique entre autres.
Nidaa Tounès gouvernera avec son propre projet politique et économique qui n’a pu être concrétisé au moment de l’alliance avec le mouvement Ennahdha, et c’est la grande erreur de Nidaa Tounès, a-t-il fait observer.
L’Etape présente est celle de la reconstruction et l’édification d’un projet politique basé sur la préservation du modèle de la société tunisienne et la défense des intérêts nationaux loin de la logique du butin, a-t-il soutenu.
De son côté, le dirigeant Kacem Makhlouf a critiqué le mode de scrutin qui a empêché le mouvement majoritaire de gouverner seul et l’a poussé à partager le pouvoir.