Le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Zied Laadhari, a annoncé, au terme de la participation de la délégation tunisienne au Forum économique mondial de Davos (du 22 au 25 janvier 2019), l’allocation par les Pays-Bas de 50 millions d’euros à la Tunisie en 2019 pour financer des projets agricoles, principalement avec emploi de technologies modernes dans ce secteur.
“Malgré leur superficie limitée, les Pays-Bas réalisent des projets pionniers dans le secteur agricole, grâce au recours à la numérisation et l’investissement dans le développement de la recherche scientifique, le pays étant le deuxième exportateur de produits agricoles dans le monde”, a fait valoir le ministre à cet égard.
A noter que Laadhari s’est entretenu avec plusieurs acteurs et dirigeants économiques, tels que le vice-président de la Banque japonaise pour la coopération internationale et le ministre néerlandais de la Coopération internationale.
Le ministre a souligné la volonté de la Banque du Japon d’étudier les opportunités d’investissement en Tunisie et de financer des projets publics à des conditions privilégiées, notamment dans le domaine des infrastructures utilisant les technologies modernes tout en respectant les conditions environnementales et de durabilité.
Ladhari a indiqué que le gouvernement tunisien devrait exposer des projets d’investissement sur la banque japonaise.
Il a souligné d’autre part le soutien de la Banque mondiale à la Tunisie et la possibilité de son intervention pour coordonner avec d’autres institutions financières afin de soutenir davantage la Tunisie et de trouver des formules optimales pour fournir un financement de projets prioritaires dans les meilleures conditions.
Le Forum de Davos, organisée du 22 au 25 janvier 2019 sur le thème “Mondialisation 4: la formation d’une structure mondiale à l’ère de la révolution industrielle”, a réuni environ 3.000 personnalités, dont 50 personnalités politiques et 1.200 hommes d’affaires, ainsi que des représentants d’institutions financières majeures, des organisations régionales et internationales, des multinationales et des experts.
A travers cette participation, la Tunisie a cherché à développer des relations diplomatiques et économiques avec les pays du monde, ainsi qu’à attirer les investissements nécessaires pour relancer l’économie nationale et prendre connaissance des orientations des grandes entreprises multinationales.