Le ministre des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi, a donné, vendredi 25 courant, le coup d’envoi du programme “Amen Social”.
L’adoption de ce programme par l’Assemblée des représentants du peuple est une réalisation législative considérable, estime Trabelsi, en ce sens qu’il va favoriser le droit à un revenu minimum fixe, de bénéficier des interventions sociales urgentes et d’accorder aux catégories démunies une priorité d’intégration dans l’économie solidaire sociale, a-t-il ajouté.
Le programme Amen Social met en place de nouveaux concepts de la pauvreté avec notamment la méthodologie de ciblage qui est une méthode permettant de contrôler la situation des familles démunies à travers les technologies et les programmations développées et réduire ainsi la marge d’erreur, a expliqué Trabelsi.
Ce programme contribuera également à rationaliser les finances publiques et lutter contre les formes de fraudes en matière d’inscription des noms sur la liste des nécessiteux grâce à la formule de l’identifiant unique, selon Trabelsi.
Un conseil supérieur de développement social, sera formé suite à ce programme, présidé par le chef du gouvernement pour prendre connaissance de la situation des pauvres.
La lutte contre la pauvreté est une mission nationale qui concerne le gouvernement, la société civile et le secteur privé, a dit le ministre, rappelant que ce phénomène n’est pas une fatalité mais plutôt le produit d’un modèle de développement social.
Le programme Amen Social concernera en premier lieu 250 mille familles jusqu’à atteindre 622 mille, a dit Trabelsi, rappelant qu’à partir du 1er juillet le ministère achèvera le dernier pas dans le processus d’élaboration d’identifiant unique pour la personne nécessiteuse.
Il faut actualiser le registre des donnés personnelles portant sur les catégories pauvres et à revenu limité, a notamment signalé Trabelsi, soulignant que le ministère a déjà entamé sa mise en place d’une façon scientifique et selon les normes internationales.