Le ministère de l’Education et la Fédération générale de l’enseignement secondaire ont annoncé, lundi 28 janvier, l’échec de la séance des négociations. Les deux parties se sont mutuellement accusées d’être responsables de cet échec.
Le ministre de l’Education, Hatem Ben Salem, a souligné que la réunion s’est déroulée dans “des circonstances particulières”, accusant, dans ce contexte, les enseignants sit-inneurs de tenter de s’introduire dans son bureau.
Selon lui, le syndicat est responsable du piétinement des négociations, précisant qu’il s’est contenté de discuter uniquement des primes spécifiques et de la retraite. “Les autres propositions qui concernent les revendications inscrites dans la motion professionnelle ont été refusées”, a-t-il déploré.
Pour lui, le fait que 14 directeurs généraux au ministère aient assisté à cette réunion vient illustrer sa volonté de parvenir à un accord, faisant remarquer que son ministère a proposé d’allouer 64 millions de dinars afin de satisfaire les revendications des enseignants.
Le gouvernement et le ministère, a-t-il soutenu, ont assumé pleinement leurs responsabilités pour essayer de trouver une solution à la crise, sauf que le syndicat ne veut que compromettre le bon déroulement de l’année scolaire. “Ceci dit, nous restons ouverts à la négociation”, a-t-il fait savoir.
Le secrétaire général adjoint de la Fédération, Néjib Sellami, a, pour sa part, expliqué que cette séance a échoué car le ministère n’a pas présenté de propositions qui concernent les primes spécifiques et la retraite, ajoutant qu’il a voulu discuter d’autres primes qui ont déjà fait l’objet d’un accord.
“Le gouvernement reste la partie responsable de la réussite ou de l’échec de l’année scolaire”, a-t-il insisté, formulant le souhait d’avancer dans les négociations.