“La Tunisie devrait sortir de la liste grise des paradis fiscaux, établie par l’Union européenne, en février ou au plus tard en mars 2019”. C’est en tout cas ce que pense le conseiller du chef du gouvernement, Fayçal Derbel, qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse tenue à La Kasbah, le 28 janvier, sur le suivi de la réalisation du plan de travail du Groupe d’Action Financière (GAFI).
Selon lui, la Tunisie a respecté le programme établi, notamment le rapprochement des systèmes fiscaux des sociétés offshore et onshore et la réforme du système d’exportation, qui a fait l’objet d’un différend entre la Tunisie et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
“Nous avons fait état, aussi, d’une amélioration au niveau de la levée du secret professionnel pour les avocats”, a-t-il avancé, rappelant qu’une nouvelle version de ce projet de loi sera présentée à l’ARP, suite au rejet de l’article 36 de la Loi de finances 2019 par l’Instance provisoire du contrôle de la constitutionnalité des projets de loi.