Plus que la moitié (60%) des diplômés de l’enseignement supérieur en Tunisie sont des femmes. Celles-ci représentent 40% des chômeurs de cette catégorie (diplômés du supérieur), alors que les start-up pourraient leur offrir des opportunités énormes d’emploi, a indiqué, jeudi, la présidente de la Chambre nationale des femmes chef d’entreprise (CNFCE), Leila Belkhiria Jabeur.
Elle a souligné, lors d’une rencontre organisée par la CNFCE en collaboration avec la Fondation Konrad Adenauer, que la Chambre s’emploie à réunir toutes les parties concernées pour étudier les incitations offertes aux start-up, l’objectif étant d’en améliorer le taux de survie et éviter “la mortalité” de ces entreprises, trois ans après leur création.
Le secrétaire d’Etat chargé des petites et moyennes entreprises, Habib Dabbabi, qui assistait à cette rencontre, a noté que la loi sur les start-up entrée en vigueur en 2018, est une composante de la stratégie nationale des start-up visant à faire de la Tunisie, une destination privilégiée pour les investisseurs dans le domaine technologique.
Par ailleurs, en dépit de la présence en Tunisie de 19 mille femmes entrepreneures en Tunisie, la présence de la femme dans les postes de responsabilités demeure faible, a-t-il dit.
Environ 58% des start-up sont des unités exportatrices, dont 20% des produits sont destinées à l’Europe et 21% vers l’Afrique, 7,5% vers le Moyen-Orient et 5% vers l’Amérique du nord, selon les données présentées à l’évènement de la CNFCE.
La Chambre Nationale des Femmes Chef d’Entreprise, qui relève de l’UTICA, offre, sa présidente, Leila Belkhiria Jabeur, un accompagnement technique aux start up et une aide à l’accès au financement à travers ses divers partenaires.