L’Union régionale de l’agriculture et de la pêche à Jendouba demande l’ouverture d’une enquête sur la mort d’un marin pêcheur tunisien, jeudi, par des tirs des garde-côtes algériens, dans les eaux territoriales tunisiennes, au large de Tabarka.
C’est ce qu’a indiqué le président de l’URAP, Omar Ghazouani, cité par l’agence TAP, ajoutant que le jeune homme âgé de 33 ans aurait reçu plusieurs balles dont l’une au niveau du cœur.
L’Union condamne, dans un communiqué rendu public vendredi 1er février, de tels agissements de la part des frères algériens, appelant à traiter ce type de dépassement par d’autres moyens.
Une délégation de l’URAP s’est réunie, vendredi soir, au siège de la délégation de Tabarka, avec le chef du poste de la garde maritime, le délégué de Tabarka et un représentant de la commune, pour réclamer l’ouverture d’une enquête internationale.
Ghazouani affirme, selon les données dont il dispose, que la victime avait reçu cinq balles tirées par les garde-côtes algériens dans les eaux territoriales tunisiennes, après l’avoir repéré dans les eaux algériennes, à bord de son bateau de pêche, accompagnés de ses deux coéquipiers.
Le ministère des Affaires étrangères tunisien avait convoqué, vendredi, l’ambassadeur d’Algérie en Tunisie, Abdelkader Hajjar, pour présenter des explications sur les circonstances de la mort du marin pêcheur tunisien dans les eaux territoriales tunisiennes, apprend vendredi l’agence TAP de source du ministère.