Le gouvernement chilien vient de nommer la ministre de l’Environnement, Caroline Schmidt, pour diriger les prochains pourparlers de l’ONU sur le climat, soit huit ans après l’avoir été par une femme.
Le Chili, abritera, rappelle-t-on, le prochain sommet de l’ONU sur le climat “COP25”. Le gouvernement brésilien avait renoncé à l’organisation de cet évènement, en raison de “restrictions budgétaires (…) et du processus de transition avec la nouvelle administration qui a pris ses fonctions le 1er janvier 2019”.
Schmidt a été nommée présidente désignée de la Cop25 par son gouvernement et sa biographie a été publiée sur le site Web de l’ONU relatif au changement climatique, la semaine dernière. Elle assurera cette mission au début de 2020.
Sur les 24 dernières conférences des Nations Unies sur le climat, sept ont été dirigées par des femmes et aucune depuis Maite Nkoana-Mashabane, alors ministre des Affaires étrangères de l’Afrique du Sud, en 2011.
Le Chili s’est porté volontaire pour organiser la 25e conférence des Nations Unies sur le climat à Santiago, après le retrait du Brésil.
Le coût des négociations à l’ONU sur le climat se situerait entre 80 et 100 millions de dollars, selon les estimations de plusieurs sources, citées par le site Climatechangenews.com.
La ministre chilienne a déclaré au quotidien La Tercera, que les investissements dans les énergies renouvelables et la biodiversité pourraient rapporter entre 120 et 150 millions de dollars à l’économie du Chili.
La vulnérabilité des glaciers chiliens et l’expansion de ses secteurs forestier et agricole, qui dépendent de l’eau de plus en plus rare des rivières, sont parmi les problèmes auxquels le pays fait face.