Le coordinateur du programme concerté pluri-acteurs (PCPA) “Soyons Actifs/Actives”, Anouer Héni a déploré, mardi, l’insuffisance de l’infrastructure et le manque de formation des cadres éducatifs, précisant que cela est de nature à entraver l’inclusion scolaire.
Lancé en janvier 2017, ce projet, financé par l’Agence Française de Développement, à hauteur de 177 mille dinars, regroupe 82 associations.
“Soyons Actifs/Actives” a ciblé trois gouvernorats dont La Manouba, Gafsa et Médenine, a indiqué Héni, lors d’une rencontre avec la presse, tenue à Tunis. Ce programme a permis d’examiner la situation de 50 écoles et 30 centres d’éducation spécialisée, a-t-il ajouté.
Et de souligner que l’objectif étant de garantir le droit de l’éducation inclusive aux enfants porteurs de handicap, de former les cadres éducatifs et d’appuyer la stratégie nationale d’inclusion nationale.
Grâce à ce programme, a-t-il dit, l’organisation tunisienne de défense des droits des personnes Handicapées a formé 150 éducateurs et directeurs et mis en place des cellules régionales d’inclusion éducative.
Le directeur général du cycle primaire au ministère de l’Education, Kamel Hajem a indiqué, pour sa part, que le ministère prendra en considération les recommandations issues de ce programme afin de consacrer l’inclusion éducative.