Les revenus consolidés de SERVICOM au 31/12/2018 sont de 32,4 MDT contre 50,3 MDT au 31/12/2017 soit une diminution de 35%. Cela est dû principalement à la baisse du chiffre d’affaires de l’activité travaux publics qui est passé de 33,5 MDT au 31/12/2017 à 14,8 MDT au 31/12/2018.
En effet, SERVICOM a choisi de se désengager des marchés publics non rentables pour les raisons suivantes :
• Les retards importants de paiements de certains clients publics.
• L’absence d’une formule de révision des prix adéquate à la variation importante des taux de change et du prix de bitume liés au prix de pétrole.
• L’augmentation importante des frais financiers générés par les marchés publics
Le chiffre d’affaires de l’activité climatisations & chauffage a baissé de 9% et est passé de 6,4 MDT au 31/12/2017 à 5,8 MDT au 31/12/2018. Cette régression est due au ralentissement prononcé du marché de la promotion immobilière.
Le chiffre d’affaires de l’activité ascenseurs a augmenté de 8% et est passé de 5,9 MDT au 31/12/2017 à 6,4 MDT au 31/12/2018, malgré le désengagement total des marchés publics en Tunisie et qui pesaient 14% dans le chiffre d’affaires de 2017.
Le taux d’intégration des ascenseurs a été certifié par le Centre Technique des Industries Mécaniques et Electrique (CETIME) et s’élève à 58% à la fin du troisième trimestre 2018.
Servicom continue dans la mise en place et l’organisation du département « Export » qui aura pour mission le renforcement des ventes en France et la commercialisation des ascenseurs fabriqués en Tunisie vers des pays du sud de l’Europe, du Moyen Orient et d’Afrique à travers des distributeurs.
Servicom rappelle, à ce titre, qu’elle a obtenu avec succès la certification de conformité des ascenseurs Servicom aux toutes nouvelles normes européennes « CE 81-20/70 ».
L’activité Smartphones et Tablettes SERVICOM a connu, durant l’année 2018, une diminution de 20% du chiffre d’affaires et est passé de 4,4 MDT au 31/12/2017 à 3,5 MDT au 31/12/2018.
Il est à signaler que ces indicateurs d’activités sont réalisés en tenant compte de l’échec de l’opération de levée de fonds avec le fonds d’investissement GEM et qu’ils risquent de se modifier en cas de réussite des pourparlers.