Les recherches cliniques doivent impérativement faire partie des services de santé publique, estime le ministre de la Santé, Abderraouf Cherif.
“Le gouvernement est disposé à mobiliser tous les moyens nécessaires afin de développer les recherches dans le domaine de la santé dont les études cliniques”, a-t-il ajouté lors de l’ouverture d’une rencontre, tenue jeudi 7 février à Tunis, sur le thème “Les recherches cliniques à l’ère de mondialisation”.
“Il importe aujourd’hui d’élaborer une loi intégrale couvrant les domaines en rapport avec ce domaine et fixant les rôles de chaque intervenant”, a-t-il insisté, précisant que les recherches cliniques sont de nature à apporter à la Tunisie une valeur ajoutée sur les plans sanitaire, scientifique et économique.
A cet égard, le ministre a annoncé la mise en place d’un comité technique dont la mission sera d’élaborer une loi sur les recherches biomédicales.
Selon le secrétaire d’Etat chargé de la recherche scientifique, Khalil Amiri, quatre grands projets mobilisant des centaines de chercheurs et onze partenaires sanitaires, sociaux et économiques, viennent d’être mis en place pour développer les recherches cliniques.
Et de préciser que ces projets dont le coût est de 4 millions de dinars ciblent les hôpitaux de Razi, Habib Thameur. L’objectif étant de développer de nouveaux traitements grâce aux recherches cliniques.
Le secrétaire d’Etat a fait savoir qu’un appel d’offres sera lancé prochainement afin de financer des recherches académiques, déplorant l’insuffisance du budget alloué à la recherche scientifique malgré qu’il a été revu à la hausse en 2019.