Les services fournis par la STEG, l’ONAS et les compagnies de transport public sont loin d’être satisfaisants pour les chefs d’entreprise. C’est ce qui ressort du Rapport sur l’attractivité régionale, ou “l’indice du climat d’affaires local”, réalisé par l’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE).
Ce rapport, dont les résultats ont été présentés jeudi 7 février, révèle que les chefs d’entreprise exerçant dans les différentes régions du pays estiment que les prestations de ces sociétés ne sont “pas du tout satisfaisants”, attribuant un indice de 1,3/10 à la STEG, de 1,5/10 à l’ONAS et de 1,09/10 au transport public.
Le rapport, qui s’est basé sur un échantillon représentatif des hommes d’affaires, a attribué, également, l’indice de 1,44/10 pour les services de création d’entreprises et de 0,59/10 pour les services d’hygiène.
D’autres prestations sont également considérées comme “peu satisfaisantes” pour les chefs d’entreprise. Il s’agit notamment de la mise en place de mécanismes pour réduire l’ampleur de la corruption (2,13/10), de système d’information (3,57/10) et de transparence (3,72/10).
S’agissant de la promotion des relations locales interentreprises, de l’implication des femmes et des jeunes dans les décisions municipales et des services téléphoniques, ils sont jugés “moyennement satisfaisants”, avec un indice aux alentours de 4/10.
Toutefois, les chefs d’entreprise estiment que les compétences des diplômés sont “très satisfaisants” (7,65/10). De même pour le soutien de la création d’associations locales d’affaires (6,23/10) et les partenariats avec des ONG spécialisées dans l’entrepreneuriat (6,18/10).
A noter que l’ONAS, l’AFI et la STEG occupent les 3 premières places avec des taux variant entre 82 et 84% dans l’indice de gouvernance des entreprises publiques, élaboré pour la première fois par l’Association tunisienne des contrôleurs publics (ATCP).