Une stratégie visant à lutter contre la pauvreté serait est en cours d’élaboration, si l’on en croit le ministre des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi.
Cette stratégie, qui repose sur une approche participative, vise à mettre en place un conseil supérieur d’insertion sociale”, a expliqué Trabelsi lors de la clôture de la séance plénière du Parlement de l’enfant.
“Il sera, également, question de transformer la Direction générale de la promotion sociale en une agence nationale d’insertion sociale”, a-t-il ajouté, rappelant que son département a déjà procédé à l’actualisation du registre de la pauvreté qui recense 550.000 familles.
Trabelsi a assuré que la politique gouvernementale en matière de lutte contre la pauvreté ambitionne de passer du stade de “l’aide” à celui de “l’autonomisation”, indiquant que 285.000 familles nécessiteuses sont actuellement prises en charge.
Sur un autre volet, il a fait savoir que 737 écoles inclusives ont été réhabilitées, ajoutant que 4.060 élèves porteurs de handicap ont pu être placés, au titre de l’année scolaire 2017/2018, dans des établissements “ordinaires” relevant du ministère.
Interrogé sur l’autisme, le ministre a expliqué le manque de prise en charge des enfants atteints de ce trouble par le fait que certains le considèrent comme une maladie chronique tandis que d’autres estiment qu’il s’agit plutôt d’un handicap.
Et d’annoncer deux centres d’accueil pour enfants autistes ouvriront leurs portes en 2020 à Médenine et dans une région du nord-ouest.
D’autre part, les interventions des jeunes députés se sont, principalement, articulés autour du plan national de lutte contre le décrochage scolaire et de la prise en charge des enfants de la rue.
Ils ont, également, mis l’accent sur la nécessité de mettre en œuvre les accords et conventions internationales relatives aux droits de l’enfance.