L’Association tunisienne de défense des valeurs universitaires (ATDVU) appelle à une vérification des soupçons de normalisation dans certains travaux de recherche scientifique afin de ne pas porter des accusations sans fondement et ne pas limiter les libertés académiques.
L’association estime que, dans de tels cas, il serait judicieux d’étudier le dossier sous ses différents aspects par les différentes instances scientifiques et sociales élues (le conseil scientifique de l’université, le conseil des universités, la fédération générale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, l’ATDVU) ainsi que par les structures de recherche, les directeurs des écoles doctorales concernées par le dossier et le ministère de tutelle.
L’ATDVU considère que le doyen de la Faculté des lettres, des arts et humanités de La Manouba ne devait pas se prononcer rapidement au sujet du projet de recherche sur le patrimoine matériel et immatériel de la minorité juive en Tunisie en disant qu’il s’agit d’une normalisation avec l’entité sioniste.
L’association appelle le doyen à revoir sa position et à adopter une méthodologie académique dans le traitement de cette question qui secoue chaque fois le corps académique et suscite un débat stérile au sein de l’université, réaffirmant son opposition à la normalisation avec Israël.