Le nombre de jours de travail perdus dans le secteur privé et les établissements publics à caractère industriels et commercial, à cause des grèves, a baissé en 2018, s’établissant à 116.882 jours en 2018 contre 144564 jours en 2017, selon les chiffres de la Direction générale d’inspection de travail (ministère des Affaires sociales).
Alors que le nombre des grèves dans le secteur privé et les établissements publics à caractère industriel et commercial a enregistré une stabilité en 2018 avec 248 grèves contre 247 en 2017, le nombre des établissements concernés par ces grèves a augmenté s’est élevé à 179 en 2018 contre 171 établissements en 2017.
Le nombre des travailleurs ayant participé à la grève a également augmenté en 2018 avec un taux ne dépassant pas 2% par rapport à l’année 2017, à savoir une augmentation allant de 58.668 à 59.976 travailleurs.
S’agissant du secteur privé, une augmentation du nombre des grèves a été enregistrée en comparaison avec 2017, de 205 grèves à 211, soit une augmentation de 3%.
Quant au nombre des jours de travail perdus dans le secteur privé, il a baissé de 30%, passant de 99.293 jours en 2017 à 69.164 jours en 2018.
Les conflits concernant les salaires constituent la cause principale des grèves dans le secteur privé avec un taux de 48%, suivie des demandes d’amélioration des relations professionnelles (15%) et la solidarité ouvrières (7%), précise la même source.