L’augmentation de 15% du coût de la production de fraises et la hausse du prix des plants importés constituent les principales préoccupations de la filière à Korba, première délégation productrice de fraises en Tunisie.
Sur un total de 550 ha de cultures de fraises dans le pays, la délégation de Korba (gouvernorat de Nabeul) accapare 255 ha (contre 220 ha l’année dernière). Avec 9 mille tonnes de productions prévues en 2019, elle assure à elle seule près de 60% de la production nationale.
Malgré cette évolution, les surfaces réservées à la culture de fraises ont été révisées à la baisse, sous l’effet des inondations de septembre 2018 qui ont coïncidé avec le démarrage de saison de plantation. Une vingtaine d’hectares endommagés n’ont pas encore été indemnisés, signale à l’agence TAP Moez Chaouch, président de l’Union locale de l’agriculture et de la pêche.
Chaouch appelle à l’inscription de la fraise parmi les produits stratégiques vu son importance dans l’impulsion de l’activité économique, durant les mois de mars et d’avril.