Le nombre de ménages inscrits à la base de données du programme “Amen social” a atteint 450.000 sur un total de 900.000 ménages que le programme projette d’intégrer. C’est ce qu’a indiqué, vendredi 15 février, Kamel Haj Sassi, conseiller du chef du gouvernement, lors d’une journée médiatique autour de “la loi de la sécurité sociale et son plan médiatique”, organisée à Bizerte.
Pour Haj Sassi, cet événement, initié par la Direction régionale des affaires sociales, en collaboration avec le gouvernorat de Bizerte, est un “acquis législatif historique qui renforcera l’arsenal juridique des droits de l’Homme sur le double plan social et économique”. Cette loi est l’aboutissement d’un effort collégial.
Il a souligné que la loi sur le programme “Amen social” affirme la volonté du gouvernement de fournir au citoyen tunisien une valeur ajoutée à travers la mise en place de mécanismes pragmatiques et rigoureux pour déterminer le concept de pauvreté, et surmonter ainsi les mécanismes précédents en promouvant le principe de l’égalité des chances pour les bénéficiaires des interventions sociales, tranchant, par là même, avec la logique des allégeances et autres pratiques non transparentes.
Haj Sassi considère également que cette loi fait office de “Constitution pour la protection sociale des citoyens”. Elle a tout d’une expérience pionnière qui transformera le citoyen tunisien de sa condition d’assisté à un citoyen responsable ayant confiance en son pays et en ses structures.
S’exprimant à la même occasion, Lotfi Hedhli, directeur général de l’Unité de gestion chargé du projet en question, a passé en revue les objectifs et les spécificités de cette loi, soulignant l’importance du rôle du “Haut Conseil de la sécurité sociale”, structure chargée d’évaluer et d’ajuster les politiques sociales et de la détermination des orientations générales de l’Etat dans ce domaine.
Le gouverneur de Bizerte, Mohammed Gouider, a pour sa part fait état des mesures concrètes menées dans les domaines du logement social, de la santé, de l’emploi et de la formation, soulignant que la région a apporté l’assistance requise aux structures sociales pour garantir la réussite du programme.