Les concessionnaires ont connu une situation critique en 2018, suite à une baisse remarquable des ventes des véhicules automobiles de l’ordre de 20% (soit – 12.309 immatriculations), a affirmé Brahim Debbache, président de la Chambre syndicale des concessionnaires et des constructeurs des matériels roulants.
Debbache présidait une réunion de l’Assemblée générale extraordinaire de la Chambre, le 18 février 2019 au siège de la centrale patronale, selon un communiqué publié jeudi 21 courant, par l’UTICA.
Lors de cette réunion, Debbache a expliqué la baisse des ventes par la hausse vertigineuse des prix des voitures, due à la dépréciation du dinar, amplifiée par l’augmentation des taxes à l’importation, à laquelle il faut ajouter les difficultés de financement et à des taux très élevés.
Pour l’année 2019, il faut s’attendre en plus des restrictions quantitatives imposées par les services du ministère du commerce et de la dépréciation du dinar, à la hausse de l’IS prévue par la loi des finances de 2019 (35%).
Pour la chambre, ce contexte défavorable constitue une entrave pour les concessionnaires appelés à se préparer aux enjeux futurs du secteur automobiles dans le monde avec les nouvelles normes internationales d’homologation (WLPT), la montée fulgurante de la voiture électrique et les normes de dépollution “zéro émission”.
A l’issue de la réunion, les participants ont appelé à la reconduction pour les opérateurs historiques des quotas de 2018, qui il faut le rappeler ont baissé de 20% par rapport à 2017 et l’adoption d’un quota minimum de 800 unités pour les nouveaux opérateurs.
Ils ont également, souligné la nécessité d’obtenir en septembre 2019, une redistribution des quotas non réalisés par certains concessionnaires au profit des autres.