Les travaux de réalisation du port en eaux profondes d’Enfidha vont démarrer en décembre 2019. C’est ce qu’a annoncé le ministre du Transport, Hichem Ben Ahmed, jeudi 21 février à Tunis.
Il a déclaré aux médias, en marge d’un débat sur “le transport aérien et maritime vers les pays africains”, que le Conseil d’administration de la Société du Port Enfidha va tenir sa première réunion le 28 février prochain.
“Le projet du port d’Enfidha et la zone logistique annexe auront un impact économique positif sur la région du Centre et du Sahel et aussi sur le reste des régions riveraines”, a indiqué le ministre, relevant que la première tranche de travaux de réalisation du port permettra la création de plus de 50 000 emplois.
La zone logistique autour du port sera réalisée sur une superficie de 2000 hectares. Elle permettra de créer des zones industrielles et des zones franches qui pourraient aider à employer de nombreux diplômés du supérieur et aussi des chômeurs.
En effet, le Port en eaux profondes d’Enfidha est le premier projet inscrit sur la liste des projets présentés par le Gouvernement aux bailleurs de fonds internationaux dans le cadre d’un Partenariat Public Privé.
D’un coût estimé à 3,336 milliards de dinars, le projet consiste à développer un nouveau terminal à conteneurs du port en eaux profondes d’Enfidha.
Le projet vise à faire de la Tunisie un centre régional et international de commerce et services, répondre aux besoins en progression continue du trafic maritime national, moderniser l’infrastructure portuaire par la création d’un port de nouvelle génération et profiter des économies d’échelle par l’exploitation de navires de 80.000 tonnes de port en lourd au lieu de 25.000 tonnes actuellement pour le vrac solide et les navires de 15.000 Equivalent Vingt Pieds (-17 m).
Une fois réalisé, le projet permettra de drainer une partie du trafic de transbordement des conteneurs et des marchandises en vrac en méditerranée, créer une synergie entre le port et les zones d’activités économiques et logistiques, promouvoir le transport multimodal et encourager l’investissement dans la région et promouvoir le développement régional.