Le rôle de la recherche scientifique dans la lutte contre la corruption a suscité l’intérêt des participants à une rencontre scientifique, tenue lundi 25 février à Tunis sur le thème “la corruption aujourd’hui: étude analytique de ce phénomène”.
Organisée à l’initiative du Centre des études et des recherches économiques et sociales (CERES) en collaboration avec l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre du renforcement des recherches académiques sur la corruption, a regroupé plus de 50 universitaires et chercheurs de Tunisie, d’Algérie, du Yémen, de Libye et du Maroc, œuvrant dans les secteurs des sciences humaines, économiques et sociales.
A l’ouverture de cette rencontre, qui se tient les 25 et 26 courant, le président de l’INLUCC, Chawki Tabib, a souligné que la lutte contre la corruption ne s’avère efficace qu’à travers l’élaboration d’études scientifiques et universitaires et l’adhésion des chercheurs aux efforts visant à combattre ce phénomène.
Selon le chercheur en communication Wahid Jebli (Yémen), la lutte anti-corruption doit être préventive et nécessite une étude approfondie de ce phénomène par les académiciens, outre la mobilisation des universitaires.
De son côté, le directeur général du CERES, Moncef Ouanes, a affirmé que ce centre travaille en étroite collaboration avec l’INLUCC dans le cadre d’un accord de coopération signé entre les deux parties.