Le bureau du Fonds mondial pour la nature WWF-Afrique du Nord a lancé, mardi 26 février, le projet “Mobilisation de la société civile pour renforcer le dialogue pour la résilience aux changements climatiques en Tunisie et au Maroc”.
Ce projet, qui se poursuivra jusqu’à juin 2021, a pour objectif de constituer un noyau d’acteurs associatifs (15 organisations en Tunisie et 15 au Maroc), capables de mener des actions visant à renforcer la résilience aux changements climatiques, d’influencer à travers les plaidoyers sur les politiques et les stratégies nationales en matière d’adaptation aux changements climatiques et de réaliser des projets concrets dans ce sens.
Il vise également à faciliter l’appropriation des enjeux du dérèglement climatique en Tunisie et au Maroc par les 30 organisations de la société civile concernées et à renforcer leur capacité à élaborer des positions communes à faire valoir auprès des partenaires institutionnels autour des secteurs vitaux (eaux, littoral, forêt).
Le coût global de ce projet, lancé en collaboration avec l’Agence française de développement (AFD), la Fondation pour la nature (MAVA) et l’Association des enseignants des sciences de la vie et de la terre du Maroc, s’élève à 600.000 euros financés à raison de 50% par l’AFD.
La Tunisie, à l’instar des pays méditerranéens, est fortement exposée aux impacts des changements climatiques. En effet l’augmentation des températures de 2,1°/2,4° prévue à l’horizon 2050, entraînerait une montée du niveau de la mer, une recrudescence des phénomènes climatiques extrêmes (inondations, sécheresse…), la disparition de certaines espèces de la faune et de la flore et la détérioration des sols agricoles ce qui menacerait la sécurité alimentaire.
Ces changements engraineraient, par ailleurs, un déficit pluviométrique et partant, une régression de la superficie des terres arables et de la production agricole.