Le taux de recrutement des diplômés de la formation professionnelle a atteint 65%, selon une étude réalisée par l’Observatoire national de l’emploi et des qualifications sur l’intégration professionnelle de ces diplômés.
Cette étude de 4 ans, dont les résultats ont été présentés mardi 26 février, lors d’une conférence de presse, a ciblé un échantillon de 7.200 jeunes diplômés en 2012 des établissements privés et publics de la formation professionnelle.
Le taux d’intégration de ces diplômés dans le secteur de la pêche est de 77%, alors que 88% des salariés parmi les diplômés de la formation professionnelle exercent dans le secteur privé, 8% des diplômés de ce système ont créé leurs propres projets contre un taux de 6% des diplômés de l’enseignement supérieur.
L’étude a montré qu’un taux de 40% des diplômés de la formation professionnelle ont échoué à créer leurs propres projets à cause de difficultés de financement.
Saïda Ounissi, ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi, pense que le taux de création des projets peut s’améliorer. L’objectif de l’étude est de sensibiliser les parents de la capacité de la formation professionnelle à absorber le chômage, a-t-elle indiqué. Selon elle, le secteur de la formation professionnelle peut présenter des solutions immédiates au problème de l’emploi.
D’après Ounissi, son département entamera la mise en exécution d’un ensemble de mesures d’appui à l’initiative privée en faveur des diplômés de la formation professionnelle, en leur attribuant la priorité dans les appels d’offres publics aux ministères, municipalités et collectivités locales.
Le ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi lancera, prochainement, un programme de coopération avec le Centre de promotion des exportations (CEPEX), afin d’encourager les jeunes investisseurs à l’exportation.
Ce département a aussi l’intention de développer le cadre juridique régissant l’initiative privée et la mise en application des programmes de l’économie solidaire et de l’auto-initiative.