Sur les 165 millions d’euros octroyés à la Tunisie sous forme de crédit par la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BERD), le gouvernement a retiré, à fin janvier 2019, près de 158 millions d’euros pour la contribution à la deuxième tranche destinée au financement du Programme du développement urbain et de la gouvernance locale (PDUGL), soit 96% du montant global.
C’est ce qu’a déclaré Noureddine Selmi, ministre de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire, qui intervenait, mardi 26 février, en plénière à l’ARP.
Il a expliqué que la première tranche de ce programme a permis d’atteindre des indicateurs encourageants, alors que la deuxième tranchet, en cours d’examen au sein de l’ARP, sera consacrée à l’achèvement du reste des travaux.
D’après lui, le crédit vise à améliorer l’investissement municipal, à renforcer la décentralisation et à consolider les fondements de la gouvernance.
Il a rappelé que les conditions “draconiennes” de décaissement du crédit s’appuient sur 10 indicateurs imposés par la BERD.
Sur un autre plan, le ministre a souligné que son département a transmis le projet du code de l’urbanisme à la présidence du gouvernement, au début de l’année, ce qui permettra aux autres ministères de l’examiner.
A noter que 99 députés ont voté en faveur du projet d’accord de crédit signé le 11 juillet 2018 entre la Tunisie et la BERD, pour contribuer au financement supplémentaire du programme de Développement urbain et de la gouvernance locale.