Le projet d’intensification de l’agriculture irriguée, au nord-ouest du gouvernorat de Béja, verra le jour en 2020 et se poursuivra jusqu’en 2024.
Ce projet, d’un coût de 79 millions de dinars, est financé dans sa majorité par la Banque mondiale, précise Chafik Ben Salah, chef de la division de l’exploitation des zones irriguées à Béja, dans une déclaration, mardi 26 février, en marge d’une journée de sensibilisation sur ce projet tenue à l’Office de développement du nord-ouest, à Béja.
“Le projet comprend l’expansion de la zone irriguée de Djebba sur 700 hectares, la réhabilitation d’autres périmètres irrigués et l’intensification de la production”, indique, pour sa part, Youssef Neili, délégué régional au développement agricole.
Le projet englobe, aussi, la maintenance et la réhabilitation d’anciennes zones irriguées à Medjez El-Bab, Testour, Goubellat et à travers tout le gouvernorat de Béja.
Il est également question de réaménager 22 km de routes rurales et de restaurer des stations de pompage vétustes, assure la même source.
Le projet devra contribuer à la création d’une instance de gestion des eaux dans les zones irriguées publiques, à l’amélioration des systèmes hydrauliques et à la valorisation des variétés telles que les figues de Djebba.
Il a aussi pour objectif d’améliorer le revenu des agriculteurs par la maîtrise des techniques de production et la facilitation de l’accès au financement et aux marchés.
Le commissaire régional appelle à inscrire ce projet dans la stratégie de maîtrise des eaux des nouveaux barrages mise en place par le ministère de l’agriculture, de manière à mieux maîtriser la gestion des eaux à travers les saisons (sèches et pluvieuses), sur la base d’une étude réalisée récemment.
Cette journée de sensibilisation vise à faire connaitre le projet aux différents intervenants, dans les zones concernées, à Medjez el-Bab, Téboursouk, Thibar et Goubellat, notamment la société civile et les structures professionnelles.