La maîtrise des maladies animales, devenue difficile dans le cadre de la mondialisation, nécessite une coopération régionale et internationale sous les auspices de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE). C’est ce qu’estime le ministre tunisien de l’Agriculture, Samir Taieb, qui s’adressait aux médias, en marge du 23ème congrès du Comité régional de l’OIE, tenu mardi 26 février.
Il a ajouté que la Tunisie est un pays modèle pour l’OIE en termes de lutte et de prévention contre les maladies animales qui peuvent toucher les cheptels.
La prévention contre les maladies animales transfrontières nécessite le développement de la coopération maghrébine, africaine et internationale compte tenu de la propagation rapide des maladies et leurs impacts sur la production animale et agricole, outre le risque sur la santé humaine, a-t-il soutenu.
Taieb a également souligné que la présence de la présidente de l’OIE et des directeurs régionaux à ce congrès, auquel participent 40 délégations africaines, favorisera la reconnaissance du Centre national de veille zoo-sanitaire en Tunisie en tant que structure accréditée. Ce centre représentera une plateforme de développement des compétences humaines tunisiennes et africaines.
Pour sa part, la directrice générale de l’OIE, Monique Eloit, a mis l’accent sur les difficultés auxquelles sont confrontés les services vétérinaires en Afrique et dans le monde évoquant, notamment, la fièvre aphteuse et les épidémies des petits ruminants.
Elle a souligné que de nombreuses maladies animales sont présentes en Afrique, un continent qui souffre d’un manque en ressources humaines au sein des départements de la Santé animale, d’où l’appel lancé aux donateurs à participer aux travaux de cet événement afin de soutenir les pays africains.