Plus de 1200 quartiers de toute la République nécessitent des interventions en vue leur rénovation a souligné le ministre de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire Noureddine Salmi.
Le ministre a ajouté que “le département de l’Equipement intervient pour relier les pistes et les routes afin de désenclaver les citoyens dans les régions, l’objectif étant de leur permettre de parvenir à tous les services, un droit indéniable”.
Et de souligner, lors de la tenue d’une assemblée générale de l’ARP qui a repris, mercredi, ses travaux pour poursuivre l’examen du projet de loi relatif à l’adoption de l’accord de crédit portant sur le financement de la deuxième génération du programme national de réhabilitation des quartiers populaires (PNRQ), conclu entre la Tunisie et l’Agence française de développement (AFD) pour le montant de 77 millions d’euros, soit environ 220 millions de dinars, que le ministère oeuvre à mettre à la disposition de chaque famille tunisienne un logement décent.
Le projet a été adopté par 106 voix pour, 3 voix contre et a 4 abstentions. Le PNRQP vise l’intervention dans 146 quartiers (répartis sur 99 municipalités à travers tout le pays ) en faveur de près de 780 mille habitants durant la période du plan de développement (2016-2020), en se basant sur la composition de la première génération du même programme, selon une approche participative avec toutes les régions concernées.
Ce programme devrait limiter l’extension anarchique dans l’environnement des quartiers populaires, à travers l’introduction d’une nouvelle composante pour l’aménagement des lotissements sociaux.
Selon le ministre, le programme concerne la modernisation de l’infrastructure de base, l’installation des équipements culturels et sportifs ainsi que des espaces économiques, outre l’amélioration des logements.
La première tranche du programme sera parachevée à l’horizon 2020.
La question posée par un nombre de députés concernant la négligence de la pollution maritime par l’office national de l’assainissement (ONAS) est restée sans réponse, à l’instar d’un ensemble de questions, dont notamment celle du député Salem Labiadh ” pourquoi l’endettement, alors que les politiques adoptées sont en échec, comme communément critiqué ? “.