Au deuxième du Salon du tourisme, qui se tient au Parc des expositions du Kram, nous avons effectué une visite pour voir la température. L’animation se met en place, les affaires ont débuté… Beaucoup de discussions entre exposants et visiteurs. C’est de bon augure.
Comme attendu, le grand public n’y est pas encore, mais aux dires de certains exposants que nous avons interrogés, les professionnels du secteur touristique commencent à affluer.
Au passage, on a même vu Afif Kchouk, l’organisateur du MIT, mettre la main à la pâte. Au tour le lui, on l’a vu en train d’expliquer à de jeunes étudiants ce qu’est le tourisme durable, le tourisme écologique, le tourisme culturel.
Alors, ces exposants que nous avons rencontrés nous ont affirmé avoir reçu « peu de visiteurs, mais ceux qu’ils ont reçus sont de très haute qualité, ceux que nous visons en fait».
Oui, on les comprend, car il s’agit d’un Salon concernant un secteur pointu qu’est le tourisme. Il ne s’agit don pas d’un Salon de l’artisanat, de l’agroalimentaire, du textile-habillement où on achète et vend de produits physiques, palpables…
Ceci dit, certains gouvernorats tentent quand même d’attirer certains Tunisiens à visiter leurs régions. C’est le cas de Kébili ou de Kasserine qui exposent des spécialités qui leur sont propres.
Par ailleurs, certains ont fait part de leur inquiétude concernant l’importation. C’est le cas notamment des exposants de biens d’équipement hôtelier, secteur soumis à des mesures d’importation draconiennes. « On est pratiquement passés maintenant à l’étape d’autorisation voire de quota. Cette situation nous inquiète », affirme l’un d’entre eux.
Et ce n’est pas tout, ajoute notre interlocuteur, « car la Banque centrale a durci le mode de paiement, et tout se passe comme si on payait cash nos importations ».
A cela il faut ajouter les contrôles sanitaires et de conformité.