L’Union des travailleurs de Tunisie (UTT) veut coûte que coûte que la grève des transporteurs de carburant ait lieu du 1er au 3 mars 2019.
Dans un communiqué, l’UTT a dit regretter l’annonce faite par le ministère des Affaires sociales d’annuler cette grève, la qualifiant d'”irresponsable et dénuée de tout fondement”.
Le secrétaire général adjoint de l’UTT, Rached Namouchi, a déclaré à la TAP que cette grève est “légale” dans la mesure où un préavis a été adressé le 12 février dernier aux autorités concernées.
Il a précisé que l’accord visant à annuler la grève n’a pas été conclu avec l’UTT mais avec une autre partie syndicale.
Dans une déclaration à la TAP, le directeur général de l’inspection du travail et de la réconciliation au ministère des affaires sociales a indiqué que les négociations sont menées, uniquement, avec la structure syndicale la plus représentative à l’échelle nationale et sectorielle, conformément aux conventions de l’Organisation internationale du travail (OIT).
L’accord conclu, aujourd’hui (jeudi 28 février), avec l’Union générale tunisienne du travail et l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, concernant le secteur des hydrocarbures, est conforme aux dispositions légales et réglementaires en vigueur.
Selon lui, cet accord permettra aux transporteurs de bénéficier de majorations salariales et d’autres avantages.
Plus tôt dans la journée, le ministère des Affaires sociales avait annoncé que l’activité des stations services se poursuivra normalement vendredi, précisant qu’un accord a été convenu dans le secteur des hydrocarbures.