La convention supprimant l’exigence de la légalisation des actes publics étrangers est entrée en vigueur, à partir de ce vendredi 1er mars 2019, a annoncé le ministère de la Justice.
Cette convention a pour objectif de faciliter les procédures administratives et de réduire les délais et les coûts supplémentaires imposés au citoyen pour effectuer la ratification, lit-on dans un communiqué du département.
La ratification des documents concernés relèvera désormais des attributions des huissiers notaires en exercice dans toutes les régions de la République.
La procédure coûte 10 dinars pour l’apostille sur un document établi et remis par un huissier notaire et 20 dinars pour toute apostille émise par d’autre autorité, quel que soit le nombre de pages du document ou de ses avenants.
Une apostille est un cachet émis par l’autorité compétente pour confirmer l’authenticité d’une signature, d’un sceau ou timbre sur un acte public.
Elle ne signifie pas que le contenu du document est correct. Elle a pour but de supprimer la chaîne de légalisations exigée dans le passé.
Les apostilles sont apposées par les pays qui ont adhéré à la “Convention de La Haye” de 1961 (117 Etats dont la Tunisie) supprimant l’exigence de légalisation consulaire.
S’agissant des documents officiels destinés à être présentés à un Etat non signataire de la convention de La Haye, le bureau de ratification diplomatique au sein du ministère des Affaires étrangères continuera de fournir ce service comme d’habitude aux intéressés, du lundi au vendredi, de 8:30 à 16h00.