Le ministre de la Justice, Karim Jamoussi, s’est entretenu, dimanche 3 mars, avec ses homologues yéménite, algérien et palestinien, en marge de la tenue à Tunis de la réunion commune des Conseils des ministres arabes de la Justice et de l’Intérieur, indique un communiqué du département de la Justice.
L’entretien avec le ministre yéménite de la Justice, Haythem Ali Abdallah Al-Gharib, a porté sur les questions d’intérêt commun entre la Tunisie et le Yémen, particulièrement celles liées à l’accord de coopération judiciaire en matière civile, commerciale, pénale et de statut personnel signé en 1998, à Sanaa, ajoute la même source.
La réunion qui s’est déroulée en présence de l’ambassadeur du Yémen à Tunis a également permis d’évoquer les dispositions du protocole de coopération signé en 2006 entre la Tunisie et le Yémen dans le domaine de la gestion de la justice.
Jamoussi avait précisé, dans une déclaration de presse, que la réunion des Conseils des ministres arabes de la Justice et de l’Intérieur se tient pour la première fois à Tunis, les 3 et 4 courant, en présence de 40 ministres.
La réunion vise principalement à examiner les questions sécuritaires et échanger les informations à ce sujet ainsi qu’à intensifier les efforts entre les Etats arabes pour lutter contre le terrorisme et les crimes transfrontaliers, a-t-il ajouté.
Avec son homologue algérien, Tayeb Louh, le ministre de la Justice a souligné la volonté de son département de renforcer l’action commune entre les deux pays et de promouvoir la coordination bilatérale en matière de prévention des crimes et des moyens d’y faire face aux plans national et régional.
Au cours de l’entretien, l’accent a été mis sur la nécessité de promouvoir l’accord de coopération judiciaire signé entre la Tunisie et l’Algérie en 1963 à travers la conclusion de conventions et de protocoles d’accord en matière civile, pénale et de statut personnel.
L’entretien qu’a eu Karim Jamoussi avec son homologue palestinien, Ali Mahmoud Abdallah Abou Diak, a été l’occasion de “passer en revue les principaux volets de la coopération bilatérale dans le domaine judiciaire et les moyens de la renforcer notamment en matière de statut personnel”.
Il s’agit également de “mettre en place des mécanismes favorisant la coopération entre les deux pays dans les domaines juridique et judiciaire, s’agissant notamment de l’élaboration des lois.