Le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi a déclaré, mercredi, qu’il est hors de question que la classe ouvrière assume les conséquences de la hausse du taux directeur, décidée récemment par la Banque Centrale.
S’exprimant en marge de l’ouverture du congrès extraordinaire de la Fédération Générale de la Culture tenu à Hammamet, Noureddine Taboubi a indiqué qu’il a été convenu avec le gouverneur de la Banque Centrale, le président de l’association professionnelle des banques et le ministre des Finances de trouver des solutions visant à remédier à cette situation.
Parmi les solutions envisagées, le responsable syndical a évoqué la possibilité d’exempter les microcrédits contractés par les citoyens.
La banque centrale avait décidé le 19 février dernier, de relever de 100 points de base son taux d’intérêt directeur, le ramenant ainsi de 6,75% à 7,75%. Elle avait expliqué cette majoration par l’aggravation du déficit de la balance commerciale et les appréhensions de l’accroissement de l’inflation.
Cette décision avait été rejetée par les différentes couches de la société tunisienne. Plusieurs appels ont été lancés pour abroger cette mesure vu ses répercussions sur le pouvoir d’achat des citoyens et l’investissement.