L’Office des Céréales et la Chambre nationale du transport des marchandises relevant de l’UTICA ont convenu, vendredi 8 mars, de réviser le tarif du transport des céréales par l’application de la charge maximale de 22 tonnes.
Dans son communiqué publié samedi 9 courant, l’organisation patronale précise que la plupart des transporteurs des marchandises ont répondu présents lors d’une séance de négociations pour se contracter avec l’Office sur les nouveaux tarifs adoptés.
Actuellement les minoteries et les boulangeries sont en train de s’approvisionner en ces variétés d’une façon régulière afin d’éviter la pénurie.
Les transporteurs des céréales ont annoncé, dans une déclaration publiée hier vendredi, qu’ils continueront de fournir leurs prestations uniquement aux usines de fourrage mais refusent de le faire pour le reste des clients dont l’Office des Céréales.
La présidente de la Chambre syndicale nationale du transport des marchandises, Sameher Bousmi, a déclaré à l’agence TAP que les transporteurs des céréales réclament l’augmentation de 45% des tarifs appliqués actuellement par l’Office des Céréales dans le cas du respect du niveau maximal de la charge estimé à 22 tonnes.
Ils ont, également, recommandé d’adopter une tarification bien précise dont la première partie est fixe d’une valeur de 7914 millimes par tonne (distance de 30 km) et la deuxième partie variable de 155 millimes supplémentaires par tonne sur chaque kilomètre dépassant les 30 km.