Le ministre chargé des Relations avec les Instances constitutionnelles et la Société civile et des droits de l’Homme, Fadhel Mahfoudh, s’est réuni dans la soirée du lundi 11 mars avec une délégation mixte de conseillers municipaux tunisiens et de responsables locaux américains.
La directrice exécutive de l’Arab American Institute, Maya Berry, avait déclaré que le choix de la Tunisie pour la tenue de la première phase du programme américain de partenariat dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), est une reconnaissance de l’engagement de la Tunisie à faire réussir son expérience en matière de gouvernance locale.
Elle a ajouté que ce programme a pour objectif de consolider les fondements de la démocratie, la transparence et la citoyenneté libre.
Il a également, pour objectif d’établir des contacts permanents entre les élus locaux tunisiens et américains et d’intensifier l’échange d’expériences et d’expertises entre eux, en consécration du processus démocratique en Tunisie.
Mohamed Fadhel Mahfoudh a, de son côté, indiqué que l’expérience tunisienne se base sur le dialogue et l’acceptation de la différence. Il a insisté sur le souci de la Tunisie de consacrer les droits humains dans leur dimension globale et universelle, conformément aux dispositions de la Constitution de 2014 et aux constantes de l’Etat démocratique et civil.
La séance de travail a, en outre, permis de passer en revue les principaux programmes et plans d’action visant à renforcer les cadres juridiques organisant la vie publique en Tunisie, à développer le dispositif des droits de l’homme et à compléter l’installation des instances constitutionnelles. Les deux parties ont aussi soulevé le besoin d’optimiser le partenariat avec la société civile nationale et internationale.
La délégation américaine est en visite en Tunisie à l’initiative de la Tunisian Association for Management and Social Stability (TAMSS) et l’Arab American Institute créée en 1985 pour renforcer la contribution des arabes américains à la vie politique aux ESA.
Chaque année, l’Arab American Institute remet le prix Gibran Khalil Gibran.