Une réunion se tiendra le 1er avril 2019 au siège du gouvernorat de Mahdia pour examiner les problèmes environnementaux dans la région. C’est ce qu’a promis, mardi 12 mars, le ministre des Affaires locales et de l’Environnement, Mokhtar Hammami.
En visite dans la région, qui souffre de sérieux problèmes de pollution en raison de l’absence de dépotoirs contrôlés, Hammami a précisé dans une déclaration à la presse que le département de l’Environnement s’engage à financer des travaux d’aménagement de dépotoirs provisoires, pour une durée d’exploitation de 1 à 2 ans, en attendant la création d’une décharge contrôlée.
Il a ajouté qu’il a demandé au directeur de l’Agence nationale de la gestion des déchets (ANGED) de remettre en service, à partir de la semaine prochaine, des centres de transferts de déchets dans la région et la création de 6 nouveaux centres. La municipalité de Mahdia va assurer 100 jours de travail pour le nettoyage des décharges anarchiques et contrôler le rejet anarchique des déchets.
Selon Hammami, une commission a été chargée d’identifier les solutions au problème des rejets de déchets dans les zones humides et les oueds, lors de la réunion prévue d’avril prochain à Mahdia.
Pour rappel, le gouvernorat de Mahdia ne dispose d’aucune décharge contrôlée, ce qui engendre une pollution maritime à cause des rejets des eaux usées dans la mer, dans les cours d’eau et dans les zones humides. Cette pollution a été à l’origine d’une crise sociale dans la ville de Réjich, où les habitants et la société civile ont organisé “un journée de colère”, le 8 février 2019, pour réclamer la résolution de ce problème qui a contribué à l’érosion maritime et à la prolifération des dermatites (maladies de la peau).