Le ministre chargé des Relations avec les Instances constitutionnelles et la Société Civile et des Droits de l’Homme Mohamed Fadhel Mahfoudh a affirmé, vendredi, le refus de toute forme de contrôle préalable exercé sur la liberté d’expression.
Il réagissait à la décision du juge d’instruction en charge de l’affaire du décès de nouveau-nés à l’hôpital de La Rabta d’interdire une partie de l’émission “Les Quatre Vérités” sur la chaine privée El Hiwar Ettounsi.
Cité dans un communiqué du ministère de tutelle, Mahfoudh a appelé les structures représentant le secteur des médias à se réunir d’urgence pour décider des mesures à prendre.
Le ministre, qui a contacté le président du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) Néji Bghouri s’est dit étonné de la décision du juge d’instruction. Il a affirmé son total soutien à l’indépendance des médias et à la liberté d’expression.
Il a également contacté le présentateur de l’émission, objet de censure, Hamza Balloumi, à qui il a affirmé que le respect de l’indépendance du pouvoir judiciaire ne doit aucunement s’opposer à la protection des acquis constitutionnels. Mahfoudh a insisté sur le souci d’œuvrer à la protection et au développement des droits et libertés en tant que fondements du processus démocratique, selon la même source.