Le Réseau africain des fintechs (sociétés de technologie financière) a été officiellement lancé, dimanche 24 mars 2019, en marge de la tenue de la 52ème session de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), du 20 au 26 mars 2019, à Marrakech (Maroc), a fait savoir le président de cette plateforme, Segun Aina.
Ce réseau, qui comporte un grand nombre d’innovateurs, d’incubateurs technologiques, d’institutions financières et des startups de 21 pays africains dont trois pays de l’Afrique du Nord (Tunisie, Maroc et Egypte), vise à promouvoir l’innovation dans le domaine des fintechs en Afrique et à contribuer pour que l’Afrique soit plus attrayante pour les investissements dans les technologies financières.
Il a pour mission, également, la création d’emplois, la facilitation de l’accès aux services financiers et l’inclusion financière afin de contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable fixés par l’ONU pour 2030 et l’Agenda 2063 de l’Union africaine.
La plateforme a aussi pour objectif de coordonner et intégrer les initiatives africaines dans le secteur de la technologie financière, de transférer et exporter des innovations technologiques et de développer des cadres réglementaires organisant la technologie financière, a affirmé Aina.
Le réseau africain des fintechs collabore avec plusieurs organisations et institutions, notamment l’Union africaine, le Fonds monétaire international, la Banque africaine de développement, la Commission économique pour l’Afrique…
Il publiera un rapport annuel contenant une base de données et une carte des activités des organisations en matière de technologie financière dans chaque pays membre en tant que référence sur la technologie financière en Afrique, explique le président du réseau, dont le festival annuel sera organisé les 5 et 6 novembre 2019 en Ouganda.