Le porte-parole du Sommet arabe, Mahmoud Khemiri, a indiqué que les développements de la situation en Syrie figurent parmi les points à l’ordre du jour du Sommet arabe.
La réintégration de la Syrie au sein de la Ligue des Etats arabes (LEA) ne dépend pas uniquement de la position tunisienne mais exige un consensus arabe. Ce qui n’est pas envisageable à l’heure actuelle, a-t-il toutefois précisé.
Mahmoud Khemiri s’exprimait lors d’une conférence de presse tenue, ce mardi 26 mars, à la Cité de la Culture à la capitale pour dresser le bilan de la première journée des travaux préparatoires du Sommet arabe qui devront se poursuivre jusqu’à vendredi.
“Si la décision de suspension de l’adhésion de la Syrie à la LEA venait à être révisée, la Tunisie ne peut que s’en féliciter”, a-t-il souligné, ajoutant que le dossier syrien est traité désormais en dehors du cercle arabe, dans une allusion à la réunion tenue le 25 septembre dernier à New York sur la crise syrienne.
Sur le dossier libyen, Mahmoud Khemiri souligne que l’accent sera mis lors des travaux du Sommet sur l’accélération du règlement de la crise libyenne dans un cadre inter-libyen et sous l’égide de l’ONU.
Selon des consultations approfondies sur la situation en Libye auront lieu en présence du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, de la Haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, du président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, et du Représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour la Libye, Ghassen Salamé.
Pour ce qui concerne la crise au Yémen, Khemiri a relevé que cette question figure à l’ordre du jour des réunions du Sommet arabe, mettant en avant les efforts déployés pour parvenir à une solution politique garantissant la restauration de la légalité au Yémen.
Concernant la cause palestinienne, le porte-parole du Sommet arabe a relevé que ce qui est communément appelé le “deal du siècle” est “inadmissible”, dans une allusion à la proposition du président américain Donald Trump de mettre un terme au conflit israélo-arabe à travers notamment l’établissement des palestiniens en dehors des terres palestiniennes occupées.