Cent-cinquante (150) participants, dont des hommes d’affaires, des représentants de partis politiques africains et autres experts économiques et financiers venus de 17 pays africains, ont pris part, mardi 26 mars 2019 à Hammamet, à la deuxième session du Conseil économique des partis politiques africains (CPPA).

En marge des travaux de cette rencontre, le ministre conseiller auprès du chef du gouvernement tunisien, chargé du suivi des Projets et des programmes publics, Ridha Saïdi, a affirmé que l’orientation vers l’espace économique africain est un choix stratégique de la Tunisie, l’Afrique étant un réservoir pour la croissance mondiale, pour les prochaines décennies.

Il a rappelé que la Tunisie ambitionne de porter la valeur de ses exportations à 50 milliards de dinars en 2020. “Plusieurs initiatives ont été menées pour renforcer les exportations tunisiennes vers le marché africain, dont l’adhésion de la Tunisie au Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) et son acceptation comme observateur à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’ouverture de nouvelles liaisons aériennes vers de nouvelles destinations africaines et le renforcement des échanges commerciaux via le projet du port de Zarzis”.

Il a affirmé la détermination de la Tunisie à consolider sa présence économique en Afrique, à travers le renforcement du partenariat public privé, à l’instar des expériences de la STEG International, la SONEDE International ou l’ONAS international, ou l’exportation des services (télécommunications, bureaux d’études technologiques …).

Le ministre conseiller considère, par ailleurs, que le niveau de la coopération économique en Afrique reste faible et que les échanges interafricains ne dépassent pas 16%, alors que ce taux pourrait s’élever à plus de 50% dans d’autres espaces économiques comme l’Union européenne.

De son côté, le coordinateur du CPPA, Karem Ben Khaled, a souligné que la Tunisie, qui préside le Conseil depuis sa création en 2017, vise, à travers l’organisation de cette nouvelle édition, à donner un nouveau souffle à la coopération interafricaine, en créant un espace d’échanges et de partenariat entre les opérateurs économiques africains.