Le filet de sécurité financière au profit de la Palestine sera activé, à l’occasion du 30e sommet arabe. C’est ce qu’a annonce le porte-parole du sommet, Mahmoud Khemiri, lors d’un point de presse tenu mercredi 27 mars 2019, à la Cité de la culture à Tunis.
Le montant qui sera accordé à l’autorité palestinienne pour faire face au blocus imposé par Israël sera déterminé lors des travaux du sommet prévus le 31 mars 2019 à Tunis.
S’agissant du deuxième jour des travaux préparatoires du sommet qui se poursuivent du 26 au 29 mars 2019, l’accent a été mis sur le soutien constant à la cause juste et aux droits légitimes du peuple palestinien.
Les décisions unilatérales du président américain Donald Trump concernant les territoires occupés (en Syrie et en Palestine), y compris la proclamation d’Al Qods capitale d’Israël, seront traitées lors de la réunion préparatoire des ministres des affaires étrangères prévue, vendredi, indique Khemiri.
Le porte-parole du sommet arabe affirme l’existence d’un consensus arabe autour du refus de la décision du président américain de reconnaître l’autorité israélienne sur le Golan occupé, du fait qu’elle enfreint la charte de l’ONU, ainsi que les droits internationaux et les résolutions dont celles du Conseil de sécurité n°242 et 497.
Les derniers développements en Syrie figurent à l’ordre du jour, mais la question de son retour en tant que membre de la Ligue des Etats arabes n’y est pas inscrite, pour l’instant, dit-il précisant, toutefois, que sa place naturelle est au sein de la Maison arabe.
Toutes les délégations arabes ont rendu hommage aux pays européens opposés à la décision américaine, au sujet du Golan, et favorables à la tenue, à l’appel de la Syrie, d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations Unies (sous la présidence actuelle de la France), signale le porte-parole.
Le Koweït qui siège actuellement au Conseil de sécurité, en tant que membre non permanent, sera invité à exprimer le refus des Etats arabes de la décision de Trump concernant le Golan.
En réponse à une question sur l’appel de l’organisation Human Rights Watch à interpeller et à interdire l’entrée en Tunisie du président soudanais Omar El-Béchir, Khemiri a répondu que la Tunisie ne sait pas encore si le président soudanais sera présent en personne, ou s’il enverra son représentant.