Le chef du contentieux de l’Etat a affirmé avoir adhéré au processus de la justice transitionnelle depuis l’entrée en activité de l’Instance Vérité et Dignité (IVD) à travers l’examen des demandes de réconciliation dans des dossiers de corruption financière et administrative publiés auprès des tribunaux depuis juin 2016.
Il affirme avoir apporté les réponses nécessaires aux affaires d’arbitrage d’autant que l’Etat est partenaire principal dans le processus de la justice transitionnelle à travers sa pleine adhésion à ce processus qui prend en considération le principe de dédommagement de l’Etat, a-t-il expliqué.
Le chef du contentieux de l’Etat réagissait, mercredi 27 mars 2019, aux propos de la présidente de l’IVD, Sihem Ben Sedrine, sur les ondes d’une radio privée et dans lesquelles elle a affirmé que l’Etat avait préféré ne pas récupérer une somme importante d’argent au profit de la trésorerie générale.
Par ailleurs, le chef du contentieux de l’Etat a démenti les allégations de Ben Sedrine selon lesquelles le surnommé Belhassen Trabelsi aurait proposé 1 million de dinars au titre d’indemnisation de l’Etat suite à ses crimes financiers.
“Le chef du contentieux de l’Etat n’a reçu de l’IVD aucune demande de réconciliation impliquant Belhassen Trabelsi”, a-t-il assuré.
En ce qui concerne la demande de réconciliation de Sakhr El Materi, le chef du contentieux de l’Etat souligne que le montant proposé dans le cadre de cette affaire est de 15 millions de dinars et non pas 500 millions de dinars comme l’a avancé Ben Sedrine.
“L’institution de chef de contentieux de l’Etat refuse toute réconciliation avec le surnommé Sakhr el Materi en raison du faible montant proposé par rapport aux préjudices subis l’Etat”, a-t-il poursuivi.