La réactivation de l’Union douanière arabe nécessite une décision politique, et sa mise en oeuvre pourrait tarder, estime le secrétaire général adjoint président de la section économique à la Ligue arabe, Kamel Hassen Ali.
Cité par l’agence TAP, avant le démarrage des travaux de la réunion du Conseil économique et social (CES) de la Ligue arabe au niveau ministériel, il a ajouté que la concrétisation de cette Union requiert une décision politique devant être prise dans des conditions favorables, faisant valoir que “les conditions politiques dans les pays arabes sont difficiles”.
Le responsable considère que la mise en place de ladite Union constituera un pas vers le renforcement de l’économie arabe, affirmant qu’après le parachèvement de la grande zone arabe de libre-échange, les efforts seront focalisés sur l’union douanière arabe, sans omettre les questions épineuses ayant trait à la sécurité alimentaire arabe, au marché commun arabe de l’électricité, à l’économie numérique et aux nouvelles technologies.
Les participants à la réunion préparatoire du sommet arabe discuteront du plan d’exécution de la stratégie arabe de l’habitat et de l’urbanisation dans le cadre du développement durable, de l’action arabe dans les négociations sur les changements climatiques, qui représentent une vraie cause internationale inscrite dans l’agenda onusien, selon le responsable qui a appelé les pays arabes à concevoir une vision et une feuille de route précises concernant la question des changements climatiques.
Deux autres dossiers chauds seront examinés, à savoir le renforcement de la Société nationale palestinienne pour l’autonomisation économique des Palestiniens et la valorisation de l’initiative des Emirats arabes unis pour la fabrication d’un satellite par des compétences arabes.