Une délégation de la Banque africaine de développement, conduite par son président Akinwumi Adesina, a rencontré à Abidjan le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, pour échanger sur le programme social mis en place par le gouvernement de Côte d’Ivoire (PSGouv) pour la période 2019-2021.

Ce programme, que l’Etat de Côte d’Ivoire souhaite exécuter dans des délais optimaux, couvre les domaines de la santé et de la protection sociale, de l’éducation, de l’accès aux biens de première nécessité, du bien-être en milieu rural, de la lutte contre le sida, de l’emploi et de l’autonomisation des jeunes et des femmes.

Adesina a salué, d’entrée, les autorités ivoiriennes pour ce programme qu’il a qualifié de “pertinent“, dont le coût est évalué à 745 milliards de Francs CFA, et qui, selon lui, «s’inscrit dans la droite ligne des High 5». Il a ainsi engagé le soutien financier de la Banque au PSGouv.

«Nous avons confiance en la politique sociale de ce pays. C’est un programme important et urgent que la Banque africaine de développement soutient fortement», a déclaré le président de la Banque, avant d’annoncer que l’institution débloquerait une enveloppe de 283 milliards de Francs CFA pour sa mise en œuvre.

Amadou Gon Coulibaly a salué cet appui «important», qui permettra à la Côte d’Ivoire d’élargir la cible en matière d’accès à l’électricité, d’amélioration des conditions de vie des populations et de sécurité alimentaire.

«Nous nous réjouissons de la contribution notable de notre Banque à ce programme social, qui est si cher au Président de la République, Alassane Ouattara», s’est-il félicité.

Lors de cette rencontre, Adesina était accompagné de Jennifer Blanke, vice-présidente de la Banque, Marie-Laure Akin-Olugbade, directrice générale de la Banque pour l’Afrique de l’Ouest, Serge N’Guessan, son adjoint, et Lamin Barrow, directeur du programme d’appui au secrétariat conjoint de la Banque, de l’Union africaine et de la Commission économique pour l’Afrique.

Le portefeuille de la Banque en Côte d’Ivoire s’élève, au 15 mars 2019, à 1.100 milliards de Francs CFA. La répartition sectorielle concerne majoritairement les infrastructures de transport (64%), suivies de l’énergie (24%) et l’agriculture (9%).