Le chef du gouvernement, Youssef Chahed, dément toute augmentation prévue du prix des billets de transport en commun à la suite de la récente augmentation du prix des carburants qui a provoqué des manifestations dans plusieurs secteurs.
“Non, il n’y en a pas”, a déclaré Chahed, vendredi 5 avril, en réponse à une question de l’agence TAP sur les rumeurs concernant l’intention du gouvernement d’augmenter le prix des transports en commun, démentant toutes les informations rapportées par les réseaux sociaux sur l’intention des sociétés de transport en commun d’augmenter les prix des billets.
Chahed répondait à la presse en marge de sa participation à la cérémonie marquant le lancement de la loi sur le start-up act.
Depuis lundi 1er avril, plusieurs villes tunisiennes sont le théâtre de mouvements de protestation contre la hausse des prix des carburants lancés par les chauffeurs de taxi, les louages et les chauffeurs routiers.
Dimanche, le ministère de l’Industrie, des Petites et moyennes entreprises a annoncé une hausse des prix des carburants, justifiant sa décision par l’augmentation des prix du baril de pétrole sur les marchés mondiaux.
Les usagers des réseaux sociaux ont reproché au ministre de l’Industrie, Slim Feriani, d’avoir déclaré quelques jours auparavant toute intention du gouvernement d’augmenter les prix des carburants.
Le gouvernement tunisien s’est basé dans le budget de 2019 sur l’hypothèse de l’importation du baril de pétrole pour 75 dollars alors que le prix du Brent a déjà atteint les 69,69 dollars.
